Les Escouades de l'Amour répondent au Centre "culturel" islamique de Québec


COMMUNIQUÉ 


Le samedi 2 septembre, le Centre "culturel" islamique de Québec (CCIQ) a émis un communiqué en riposte au Bulletin Rose que, le weekend précédent, les Escouades de l'Amour ont distribué dans divers quartiers de la ville de Québec. On peut lire ICI le communiqué du CCIQ.

Les Escouades de l'Amour croient qu'au nom de l'intérêt public une réponse s'impose au CCIQ.

D'abord, contrairement à ce qu'affirme le CCIQ, le Bulletin Rose n'accuse pas celui-ci « de tous les maux de la planète », mais de certains faits précis et facilement vérifiables et prouvables. Exagérer l'accusation en faisant croire que les Escouades reprocheraient au CCIQ « tous les maux de la planète » est une manière un peu trop facile d'esquiver les faits réellement allégués.

Deuxièmement, il est faux de prétendre que le Bulletin Rose « a circulé dans le quartier de la Grande Mosquée de Québec », car les Escouades de l'Amour avaient délibérément choisi d'éviter tout le secteur de Sainte-Foy, pour plutôt distribuer le Bulletin Rose dans une dizaine d'autres secteurs allant de Beauport à Cap-Rouge et du Vieux-Québec à Charlesbourg, en passant par Limoilou et autres.

Le CCIQ accuse d'entrée de jeu le Bulletin Rose de diffuser des « allégations mensongères qui ne sont remplies que de haine et de racisme ». Or, le CCIQ ne cite rien dans le Bulletin Rose qui puisse laisser croire qu'il y aurait là-dedans du « racisme » et de la « haine ».  Et la raison en est bien simple : de la première à la dernière ligne, le Bulletin Rose pourfend la haine et il ne contient absolument rien de « raciste », ce qui, d'ailleurs, est très facile à vérifier, il suffit de parcourir le Bulletin Rose. Donc, le CCIQ, contrairement au contenu du Bulletin Rose, n'apporte aucun fait ou citation à l'appui de ses accusations. En l'occurence, ce sont donc les accusations du CCIQ qui sont « mensongères », et non les faits exposés par le Bulletin Rose. 

Au sujet des faits exposés par le Bulletin Rose concernant les liens entre le CCIQ et des organisations et mouvances liées aux Frères Musulmans, le CCIQ utilise une terminologie plus ou moins habile afin d'éviter de répondre directement aux faits qui lui sont reprochés. Ainsi, le CCIQ affirme dans des termes vagues qu'elle n'a « aucune relation, si minime soit-elle, avec aucune organisation étrangère, ou un autre pays étranger ».


À cela, les Escouades de l'Amour répondent que, primo, le Bulletin Rose n'a nullement reproché au CCIQ d'avoir des liens avec des pays étrangers, car là n'est pas la question. Donc encore une fois, le CCIQ exagère les accusations pour faire de la diversion.


Par contre, il est avéré que, durant plusieurs années, le CCIQ a déjà transféré des fonds vers IRFAN, une organisation islamiste qui a été déclarée « entité terroriste » par l'Agence de Revenu du Canada (voir le communiqué ICI). Le bénéficiaire de ces transferts était le HAMAS, groupe terroriste bien connu dont l'article 2 de sa charte de fondation revendique son appartenance aux Frères Musulmans.


Pour les gens qui veulent vérifier les documents prouvant le transfert d'argent du CCIQ vers IRFAN, voyez ces copies de documents de Revenu Canada : #1, #2, #3, #4, #5, #6, #7. Ces données sont reproduites sur ce graphique : 


Qu'est-ce qui est « mensonger » dans l'exposition de ces faits par les Escouades de l'Amour, messieurs les dirigeants du CCIQ ?

Tout comme le HAMAS, IRFAN est reconnu comme une émanation des Frères Musulmans, cette organisation reconnue par plusieurs pays comme étant un foyer du djihad terroriste international. Pour comprendre ce que sont les Frères Musulmans et comment opèrent ses organisations-paravents dans les pays, comme le Québec et le Canada, où ils s'incrustent, voyez ICI le rapport publié en décembre 2015 par le cabinet du premier ministre britannique. 
Aussi, le CCIQ, cela est bien connu, a des relations étroites avec l'Association musulmane canadienne (AMC). Celle-ci, sur son propre site web, tel que dûment archivé, s'est réclamée de la mouvances des Frères Musulmans dans les termes suivants : 
«Les origines récentes de l'AMC remontent à la renaissance islamique du début du XXe siècle, culminant avec le mouvement des Frères Musulmans. (…) L'AMC adopte et fait tous les efforts pour appliquer l’islam (…) tel qu’il a été compris dans le contexte contemporain par le regretté imam Hassan al-Banna (1906 – 1949), le fondateur des Frères Musulmans. L'AMC considère cette idéologie comme la meilleure représentation de l’islam tel qu’il fut présenté par le Prophète Muhammad.»

Comment peut-on être plus clair ? Et c'est avec cette organisation que le CCIQ a entretenu des rapports, notamment financiers (par exemple, transfert de $ 3000 de l'AMC vers le CCIQ en 2003, et $ 4602 en 2010, comme l'atteste un document officiel de l'ARC - cliquez sur « 2003 » pour voir celui de cette année). 

Le CCIQ prétend donc qu'il n'a « aucune relation, si minime soit-elle, avec aucune organisation étrangère ». Bien entendu, l'AMC et IRFAN sont deux entités qui ont pignon sur rue au Canada. Donc techniquement, elles ne sont pas « étrangères ». Sauf qu'elles sont bel et bien des émanations de la mouvance des Frères Musulmans. C'est donc une entourloupette de la part du CCIQ que d'insister à gros traits sur le fait qu'il n'a, techniquement, de liens avec « aucune organisation étrangère », car, comme le montre le rapport publié par le cabinet du premier ministre britannique mentionné ci-haut, l'une des stratégies les plus caractéristiques des Frères Musulmans consiste à créer des organisations-paravents dans les pays où ils s'implantent. 

Le CCIQ prétend n'avoir « jamais prôné la violence ou les insultes à l'égard de nos concitoyens quelle que soit leur confession, leur origine ou leur orientation sexuelle ».  On peut en effet volontiers croire que le CCIQ, par la voix de ses porte-parole officiels, n'a jamais été assez stupide pour proférer de tels propos en public ; les Frères Musulmans sont beaucoup plus finfinauds que ça. 

Par contre, lorsque, en 2012, a été rendue publique une liste d'auteurs recommandés par le CCIQ, celle-ci a été, comme par hasard, aussitôt supprimée du site web du CCIQ. Heureusement, une âme consciencieuse avait eu la présence d'esprit d'archiver cette liste dans un format qui peut être accepté en preuve devant un tribunal. Pour les gens qui veulent consulter cette liste d'auteurs endossés par le CCIQ, cliquez ICI

Plusieurs auteurs de cette liste sont reconnus pour être des inspirateurs de haine et de violence terroriste. Par exemple Youssef Qaradawi, l'actuel guide spirituel des Frères Musulmans, sur qui le prestigieux et très crédible magazine français L'Express a publié un portrait que l'on peut lire ICIEntre autres « belles valeurs » promues par l'auteur recommandé par le CCIQ Youssef Qaradawi, on retrouve notamment : 
  • Il appelle à la conquête de l’Occident par les Musulmans ;
  • Il déclare légitime de recourir à la force «à toutes les fois que c’est possible» pour appliquer les principes de l’islam ;
  • Il décrit la mosquée comme une institution de nature politique ;
  • Il endosse le meurtre des Musulmans qui quittent l’islam ;
  • Il justifie les mutilations génitales féminines ;
  • Il justifie l’assassinat des homosexuels ;
  • Il encourage la formation de «ghettos musulmans» aux États-Unis, au Canada, en Australie et ailleurs en Occident ;
  • Etc.
Cette même liste du CCIQ recommande les écrits de Sayyd Qotb, que le politologue Roger Pol-Droit a présenté dans le magazine français Le Point, dont la crédibilité est elle aussi indéniable, comme étant le « maître à penser de l'islamisme radical ». Voyez ICI

Donc, en ayant endossé de tels auteurs, le CCIQ ne devrait pas s'étonner que ses protestations et prétentions, selon lesquelles il n'a « jamais prôné la violence ou les insultes à l'égard de nos concitoyens quelle que soit leur confession, leur origine ou leur orientation sexuelle », suscitent quelque méfiance ou scepticisme chez les gens qui, contrairement à la grande masse des « journalistes », sont assez allumés pour vérifier les faits. 

Et ce n'est certainement pas en promouvant les écrits des Qaradawi et Qotb, deux inspirateurs majeurs du terrorisme islamiste international, que le CCIQ va convaincre le public québécois qu'il « a toujours été en première ligne pour combattre la violence sous toutes ses formes ». 

Le CCIQ ajoute dans son communiqué que « depuis la date de sa création en 1985, il a toujours incité ses membres au travers de ses discours et prêches à se dresser contre la haine et le racisme. Le respect de l'autre, quel qu'il soit, est un fondement de notre religion ». 

Si cette affirmation est vraie, alors pourquoi le CCIQ, sur son propre site webm, a-t-il choisi d'inclure un verset qui appelle clairement à l'anéantissement des Chrétiens et des Juifs, et qui se lit ainsi : « Les Juifs disent : Uzayr est fils d'Allah et les Chrétiens disent : Le Christ est fils d'Allah. Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. Qu'Allah les anéantisse !» (voyez ICI - MISE À JOUR : l'accès à partir de ce blogue semble parfois bloqué, mais le document a été dûment archivé en format ayant valeur légale, voyez ICI).

Les Escouades de l'Amour ont le regret d'avoir à signifier au CCIQ que ce n'est pas en incluant des versets haineux et violents de ce genre dans ses enseignements qu'il convaincra le public québécois qu'il se « dresse contre la haine » et qu'il considère que « le respect de l'autre, quel qu'il soit, est un fondement de (sa) religion ». 

D'ailleurs, toujours dans son communiqué, le CCIQ affirme qu'il a tissé « de très bonnes relations » avec « des organismes catholiques, protestants, anglicans et judaïques ».  Devant quoi il y a lieu de se demander si le CCIQ a informé ses partenaires des autres religions de l'insertion dans son site web officiel de ce verset qui appelle à anéantir les Chrétiens et les Juifs. 

Enfin, le CCIQ dresse une liste de certains incidents condamnables ayant été perpétrés contre lui depuis 10 ans. Il va de soi que, parce qu'elles proclament l'Amour et, comme nous y a appelé notre premier ministre glorieusement régnant Philippe « Allahu Akbar » Couillard, parce qu'elles croient nécessaire d'extirper la haine où qu'elle soit, les Escouades de l'Amour condamnent vigoureusement les gestes illégaux, haineux et violents qui ont été commis à l'endroit du CCIQ, de ses propriétés ou de ses membres, et souhaitent que leurs auteurs soient trouvés et reçoivent les sanctions les plus sévères prévues par la loi. 

Par contre, les Escouades de l'Amour déplorent que le CCIQ semble se faire un bouclier avec les victimes innocentes de l'atroce et injustifiable attentat ayant eu lieu dans ses locaux le 29 janvier dernier, afin d'éviter que des questions légitimes soient posées quant à ses ramifications avec des organisations-paravents d'une mouvance aussi douteuse et néfaste que le sont les Frères Musulmans, de même que concernant certains enseignements et rituels méprisants, sinon haineux, à l'endroit des non-Musulmans. 

Se faire un bouclier avec les 6 victimes de cet attentat aussi lâche qu'ignoble, sans compter les personnes blessées et les veuves et orphelins qui en subiront toute leur vie les conséquences, est moralement très répréhensible et déshonorant. 

Les Escouades de l'Amour souhaitent donc que le CCIQ réponde clairement, sans faux-fuyant ni entourloupette, aux faits allégués que le Bulletin Rose a exposés à son sujet.

Quant à un « recours légal » que le CCIQ brandit comme menace en dernière phrase de son communiqué, les Escouades de l'Amour affirment sans hésiter que si cela arrivait, cela constituerait une excellente opportunité pour contraindre le CCIQ, dans le cadre formel d'un tribunal où tout témoin est assermenté, à ouvrir ses livres financiers ou autres et à répondre de ses associations ou collusions réelles ou présumées.

Donc les Escouades de l'Amour seront toujours prêtes à accueillir avec joie tout défi qui leur serait lancé en ce sens... car il existe une grande quantité d'autres faits solidement documentés concernant le CCIQ qui pourront être dévoilés ou rappelés chaque fois que cela s'avérera nécessaire. 



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